Région / Département
Pays de la Loire / Loire-Atlantique
Structure porteuse
Nantes Métropole Aménagement
Le territoire
Doulon-Gohards est le site historique du maraîchage nantais. Sur le plan de l’ambiance paysagère, Doulon ressemble aux bourgs de Loire. Historiquement, avant l’arrivée de la voie ferrée, des canaux venaient irriguer les parcelles installées sur un sol d’alluvions limoneux, favorables aux pratiques agricoles. L’activité maraîchère s’est accélérée avec l’arrivée de la voie ferrée permettant ainsi aux maraîchers d’envoyer leurs denrées vers Paris. Par conséquent le lien entre le site et la Loire a été progressivement cassé, ce qui a modifié la topographie et l’hydrographie. Le périphérique, dans les années 1970, a également accentué cette cassure.
Démarche de l'action
Dans les années 1970-1980, la collectivité en place décide de créer une Zone d’aménagement différé (ZAD) pour limiter l’étalement urbain dû en partie à la multiplication des lotissements et éviter de repousser toujours plus loin les zones de production.
En décembre 2016, suite à la décision du Conseil métropolitain, la ZAD devient une ZAC (Zone d’aménagement concerté) de 180 ha dont 90 ha sont inscrits en espace naturel, 50 ha en zone à urbaniser (3 000 logements sont programmés à l’horizon 2035), 20 ha en zone déjà urbanisée, 15 ha d’emprise agricole (dont 12 ha de SAU en friche) et enfin, 5 ha de jardinage. Le projet démarre avec une idée forte : permettre à cet espace de fonctionner à nouveau en installant des professionnels sur des modèles économiques viables et en réactivant des outils de production aujourd’hui en friche. La réalisation du projet demande une maîtrise foncière des différents sites clés, c’est-à-dire ceux sur lesquels il est décidé de réactiver la dynamique agricole (les premières fermes, sur un total de 4, sont prévues pour le printemps 2020). Nantes Métropole Aménagement a fait appel aux compétences et services d’une société coopérative agricole, la SCIC Nord Nantes et d’une entreprise de travaux agricoles pour défricher, broyer, semer et clôturer 27 ha de parcelles.
Le quartier a vocation à devenir nourricier, avec sans doute un magasin de producteurs pour valoriser les produits locaux mais aussi ruraux, et où les circuits courts seront également privilégiés.